Les symboles

Qu’est-ce qu’un symbole ?

Le symbole était à l’origine un objet partagé entre deux tribus dont chacune conservait une partie en gage d’alliance et de reconnaissance.  

Le symbole peut être une image, une représentation, un humain, un animal, un geste, une couleur, un objet … dans lequel on fixe une émotion, une croyance, une valeur ou un pouvoir. Par exemple, le symbole du cœur est depuis fort longtemps relié à l’amour. On l’utilise pour exprimer notre amour envers un autre ou pour désigner la valeur et la force de l’amour. On peut dire que ce symbole est assez universel. De plus, on le représente souvent sous la couleur rouge ou rose ce qui fait de ces deux couleurs sont aussi devenues des symboles d’amour.

Il ne faut pas confondre signe et symbole. Un signe possède la même valeur ou signification pour tous. Un symbole ne fait sens que pour un individu en particulier ou un groupe. Il a une valeur qui lui est propre en fonction de notre vécu, de notre culture, de nos idéaux. Ceci rend l’interprétation des rêves et mandalas intuitifs particulièrement délicate.

Symboles et énergie

Au-delà de leur aspect visuel, les symboles dégagent une « énergie » et peuvent agir certes, sur notre inconscient mais pourraient également agir sur notre corps physique. 

Nous savons depuis longtemps, que les atomes sont faits essentiellement de vide et d’énergie, au niveau quantique. Chaque forme qui constitue notre monde matériel, émet donc une énergie, une onde qui est propre aux atomes qui le constituent.

L'aura d'une personne serait, en quelque sorte, son onde de forme. 

L’expression « onde de forme » a été forgée par MM. L. Chaumery et A. de Bélizal dans leur ouvrage « Essai de radiesthésie vibratoire ». La radiesthésie est un procédé de détection fondé sur la sensibilité des êtres vivants à certaines radiations qu’émettent différents corps. Elle part du principe que toute forme émet une radiation de nature inconnue en l’état actuel des connaissances. Ces ondes invisibles à l’œil humain, sont partout et comme les autres ondes, elles nous pénètrent dans les moindres fibres de notre corps sans que nous en ayons conscience. Toute forme dégage de l’énergie, émet une onde de forme qui agit sur nous, au plan physique comme au plan psychologique de manière positive ou négative. 

C’est dans ce champs que se situe également la géobiologie qui est la discipline qui traite des relations de l'environnement, des constructions et du mode de vie avec le vivant, et notamment des ondes liées aux champs magnétiques et électriques, courants d'eau souterrains, réseaux dit « géobiologiques », failles géologiques, minéraux, etc.

Radiesthésie et géobiologie sont deux disciplines considérées comme des pseudo-sciences par les milieux scientifiques qui ne leur accordent aucun crédit.

Pour les plus cartésiens, la notion même d’énergie relève de l’ésotérisme.

Magie et sorcellerie utilisent les symboles comme support par la puissance des ondes de forme qu’ils dégagent ainsi que par « l’égrégore » ou inconscient collectif auquel un symbole occulte est traditionnellement lié.

Ce que nous appelons aujourd’hui ésotérisme, magie, paranormal ne sont que des phénomènes que nous ne savons pas encore expliquer ni maîtriser ou qui remettent trop en question le cadre scientifique admis.

Peut-être qu’un jour, nous découvrirons que notre cerveau traite ces ondes sans que nous en ayons conscience. Rappelons que 95 % de notre activité cérébrale consiste à traiter de l’information non consciente.

Dans un autre article, nous aborderons la puissance des symboles. 

 « A mesure que la connaissance scientifique progressait, le monde s'est déshumanisé. L'homme se sent isolé dans le cosmos, car il n'est plus engagé dans la nature et a perdu sa participation affective inconsciente, avec ses phénomènes. Et les phénomènes naturels ont lentement perdu leurs implications symboliques. Le tonnerre n'est plus la voix irritée d'un dieu, ni l'éclair de son projectile vengeur. La rivière n'abrite plus d'esprits, l'arbre n'est plus le principe de vie d'un homme, et les cavernes ne sont pas habitées par des démons. Les pierres, les plantes, les animaux ne parlent plus à l'homme et l'homme ne s'adresse plus à eux en croyant qu'ils peuvent l'entendre. Son contact avec la nature a été rompu, et avec lui a disparu l'énergie affective profonde qu'engendraient ses relations symboliques. »

 C.G. Jung " L'homme et ses symboles ", Robert Laffont, 1964 p 95.